Depuis leur première collaboration sur les planches en 2012 avec 20 000 lieues sous les mers, Valérie Lesort et Christian Hecq n’ont cessé d’émerveiller public et critique. Leur signature ? Des spectacles hybrides où se mêlent marionnettes, mime et théâtre, portés par une poésie et une grâce singulière. Récompensées par de nombreux prix, leurs œuvres se distinguent par une audace visuelle et narrative.
La saison dernière aux Célestins, ils ont créé Les Sœurs Hilton, inspiré du destin des célèbres siamoises immortalisées dans Freaks.

Les Célestins ont déjà accueilli plusieurs de leurs créations, 40° sous zéro, Le Mariage forcé ou encore Makbeth en avril 2025, une adaptation exubérante de l’œuvre shakespearienne. Louis Arene et Lionel Lingelser, à la tête de la compagnie Munstrum Théâtre fondée en 2012, créent des spectacles dans lesquels s’entrechoquent la danse, la musique, la sculpture et la peinture. Avec le masque au cœur de leur démarche, ils explorent les émotions et les noirceurs de notre humanité.

Metteuse en scène et comédienne, Ambre Kahan fonde la compagnie Get Out en 2018 et travaille sur des projets allant de l’opéra au théâtre contemporain.
Elle a notamment collaboré avec Anatoli Vassiliev, Stanislas Nordey et Thomas Jolly. Après le succès de L’Art de la joie créé aux Célestins en 2023, Ambre Kahan revient cette saison avec son nouveau projet : SANTA PARK. Une pièce qui explore les peurs de l’enfance avec tendresse, humour et frissons dans l’univers mystérieux d’une fête foraine.

Metteuse en scène, Tatiana Frolova fonde en 1985 le KnAM, théâtre indépendant russe, qui a proposé pendant plus de 30 ans des œuvres politiques et engagées. Contrainte à l’exil avec sa compagnie après l’invasion de l’Ukraine, elle crée en 2023 aux Célestins Nous ne sommes plus… Un spectacle, comme un acte de résistance, qui retrace le parcours de ces artistes partis avec une simple valise.
Leur prochaine pièce, I’m Fine, poursuit cette exploration de la mémoire, témoignant des expériences passées et offrant une réflexion sur le présent.

Formée à la peinture aux Beaux‑Arts de Tours, Letizia Le Fur troque rapidement les pinceaux pour l’objectif, guidée par l’artiste Valérie Belin.
Comme elle mélange les couleurs de sa palette, Letizia Le Fur isole et transforme, corrige, exalte les tonalités, pour transcender le réel et créer cette sensation de monde irréel.