Pour mieux comprendre un lieu, rien de tel que de donner la parole à ses habitant·es. Stefan Kaegi fait se rencontrer trois Taïwanais·es : un ancien diplomate attaché à la culture chinoise, une musicienne et héritière d’une entreprise de bubble tea, et une activiste digitale qui a élaboré une stratégie de guérilla pour défendre son pays.
Taïwan, membre fondateur de l’ONU en 1945, a été écarté 26 ans plus tard pour ne pas entraver le dégel des relations sino-américaines. Avec humour, tous les trois vont élaborer une ambassade fictive. Cherchant à représenter au mieux leur pays avec des images d’archives projetées sur scène ou des maquettes qui permettent d’embrasser le passé et le futur envisagé de cette île.
Au cours de 30 séquences, les trois protagonistes questionnent les hymnes et drapeaux, la religion, la Chine, les États‑Unis, le sport, l’entreprenariat. Ils rendent compte de leurs héritages multiples dans ce coin du monde soumis à autant de secousses politiques que géologiques. Et à la démocratie particulièrement vive avec toute une génération qui se mobilise pour un Taïwan libre.

Production : Théâtre Vidy-Lausanne, National Theater & Concert Hall Taipei
Coproduction : Rimini Apparat, Berliner Festspiele, Volkstheater Wien, Centro Dramático Nacional Madrid, Zürcher Theater Spektakel, Festival d’Automne à Paris, National Theatre Drama / Prague Crossroads Festival

Avec le soutien du Centre culturel de Taïwan à Paris, Prix Tremplin Leenaards / La Manufacture
production Europe : Tristan Pannatier (Théâtre Vidy-Lausanne) production Taïwan : Chin Mu (NTCH)