Par amour pour son mari banquier et pour le sauver de sa maladie, Nora a contracté un emprunt illégal qu’il ne lui pardonne pas. Face à cette hypocrisie, elle préfère quitter son foyer et leurs trois enfants.
Quand la pièce est jouée pour la première fois dans le pays de l’auteur, en Norvège, en 1879, elle fait scandale tout en rencontrant un très grand succès. Inspiré par l’histoire d’une amie, Ibsen en fait un être humain à part entière, au même titre que son mari, plutôt qu’une simple mère et épouse. La force du texte est telle que les metteuses en scène n’y changent rien mais en font un miroir du passé pour refléter notre présent. Dans le huis clos du salon familial, Nora est cette femme en quête de liberté, qui prend peu à peu l’apparence d’un oiseau.
Avec des marionnettes d’oiseaux et d’araignées à taille humaine ou parfois minuscules, le spectacle offre à Nora un merveilleux moyen d’émancipation pour se défaire de la toile tissée autour d’elle. Et vivre enfin sa propre histoire. 150 ans plus tard, la pièce Une maison de poupée est toujours d’une grande pertinence tant elle était en avance sur son temps.

Production : Plexus Polaire
Coproduction : Théâtre Dijon Bourgogne – CDN, Figurteatret i Nordland – Stamsund (Norvège), Les Gémeaux – Scène nationale Sceaux, Le Bateau Feu – Scène nationale Dunkerque, Le Trident – Scène nationale de Cherbourg‑en‑Cotentin, Le Manège – Scène nationale Reims, Bærum Kulturhus (Norvège), Nordland Teater – Mo i Rana (Norvège), Teater Innlandet – Hamar (Norvège), Festival mondial des théâtres de marionnettes – Charleville‑Mézières, Ljubljana Puppet Theatre / Lutkovno gledališče Ljubljana (Slovénie)

Avec le soutien de Kulturrådet / Arts Council Norway (Norvège), la DGCA – ministère de la Culture, la DRAC Bourgogne‑Franche‑Comté et le Département de l’Yonne