- LieuGrande salle
- Durée2h10
- Tarifsde 5 à 40 €
- audiodescriptiondim. 24 nov.
- bord de scènejeu. 28 nov.
Présentation
Attention, personnalités peu fréquentables en vue… Les mots de Jacques Doriot, Marcel Déat, Lucien Rebatet, Pierre Laval, Robert Brasillach, Louis-Ferdinand Céline sont la matière de cet Edelweiss, du nom d’une marche militaire écrite en 1938 par un compositeur allemand.
Dans des séquences mi-historiques, mi-imaginaires, parfois grotesques, intellectuels et hommes politiques d’extrême droite (mais pas uniquement) fomentent le fascisme et le portent au plus haut jusqu’à sa faillite en 1945.
Avec son talent à manier les monstres, Sylvain Creuzevault cherche à comprendre sur quoi se fonde ce fascisme à la française, et comment certains y ont adhéré. La question est d’autant plus urgente que des pays européens voisins du nôtre basculent et que la France n’est pas à l’abri. En scrutant le fascisme, c’est aussi l’antifascisme qu’on sonde – ce qu’il est, ce qu’il peut et fait, ou pas. Il ne s’agit pas d’une reconstitution historique, mais d’une comédie écrite au moment du danger. Maintenant.
Distribution
En images
La presse en parle
"Un spectacle qui invite le spectateur à interroger son rapport au fascisme. Éclairant et glaçant !"
"Sylvain Creuzevault ne se contente pas de sonner les cloches de la panique bon ton, il réfléchit au fascisme comme matière littéraire et politique, et c’est bien plus efficace."
"Le spectacle de Creuzevault est nécessaire, et utile. Parce que l’on croit tout savoir, mais on ne sait plus. Parce qu’on tourne trop vite les pages du livre d’histoire, ou que le livre d’histoire est incomplet. Alors Creuzevault remet ce chantier historique sur le métier, sur un plateau de théâtre, pas pour nous faire un cours mais pour éveiller nos consciences."
"Un précipité de sinistres destins rassemblés dans une fresque inédite, qui sonne comme une puissante alerte."
Aller plus loin
Mentions de production
Production : Le Singe
Coproduction : Odéon – Théâtre de l’Europe, Festival d’Automne à Paris, La Comédie de Saint-Étienne – CDN, Théâtre Garonne – Scène européenne Toulouse, L’Empreinte – Scène nationale Brive-Tulle, Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France, Points communs – Scène nationale de Cergy-Pontoise/Val d’Oise
Avec la participation artistique du Jeune théâtre national La compagnie est soutenue par la DRAC Île-de-France.