Denis Podalydès embarque la troupe de la Comédie-Française dans une version enjouée des Fourberies de Scapin. Dans le port de Naples, des voiles, des mâts, des échelles, des bouts de bois, des filets de pêche pendent et traînent de toute part… Pour sa mise en scène des Fourberies de Scapin, Denis Podalydès a souhaité convoquer l’atmosphère des bouges, des culs de basse-fosse. Là, il plante le décor d’une des pièces les plus célèbres de Molière. Une œuvre de comédie pure qui donne lieu à un grand spectacle de troupe. Les quiproquos succèdent aux coups de bâton, aux stratagèmes, aux forfanteries et autres pitreries. Autour d’histoires d’amour et de vœux de mariage, le conflit ancestral entre les fils et les pères se rejoue ici. Le Scapin de Benjamin Lavernhe révèle toute l’évidence du souffle qui l’habite et entraîne le reste de la Troupe dans une drôlerie et une inventivité réjouissantes. C’est toute la richesse du métier d’acteur qui s’exprime. Et qui dessine un très bel hommage au théâtre.