Le Contraire de l'amour

- Lieu
Grande salle
- Durée
1h20
- Tarifs
De 10 à 15 €
Présentation
À l'occasion du 60e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, un témoignage inestimable contre tous les silences, une mise en lumière nécessaire.
Assassiné le 15 mars 1962 par l’OAS à Alger, à quatre jours du cessez-le-feu, Mouloud Feraoun (1913-1962) laisse un long Journal qu’il tenait depuis 1955, un an après le début de l’insurrection algérienne. « Un journal qui dit, sans emphase, le quotidien de la guerre, vécue au niveau d’un petit village kabyle. Les exactions, la peur, de tous côtés, la torture aussi – ce que Primo Levi appelait « la zone grise » – et les actes de courage, la torture aussi, les viols systématiques, dès 1956 », raconte Dominique Lurcel. Attaché à transmettre la « formidable leçon de courage intellectuel » du romancier kabyle, le metteur en scène compose avec Le Contraire de l’amour une partition à deux voix – texte et violoncelle intimement mêlés – pour donner à d’autres l’envie de découvrir cette œuvre. Et de faire revivre à chaque représentation, cet instituteur, « fils de pauvre », devenu inspecteur des centres sociaux grâce à son amie la résistante Germaine Tillion. Ce romancier qui aura consigné, pendant sept ans, les « choses vues », des plus atroces aux plus anodines et quotidiennes, « qui en disent plus long sur les rapports humains dans le cadre d’une colonie que tous les grands discours. »
Distribution
En images

Aller plus loin
Mentions de production
Production : Passeurs de mémoires Avec le soutien du Conseil régional d’Île-de-France, d’Aralis – Traces immigrées en Rhône-Alpes, de la Maison des Passages et du Sixième Continent.
Spectacle soutenu par la Ligue des Droits de l’Homme.
Passeurs de mémoires est une compagnie soutenue par la Métropole de Lyon (aide au fonctionnement).

