Après avoir mis à l’honneur le krump pour son 15e anniversaire, Karavel investit à nouveau les Célestins pour un événement hors norme dédié au waacking.

Né dans les clubs de Los Angeles au cœur des années 70, au sein de la communauté gay afro et latino-américaine, le waacking s’est construit dans l’ombre, en détournant les codes d’une forme d’élégance traditionnellement associée aux classes supérieures blanches – dont les waackeurs étaient exclus – pour mieux se les réapproprier. En plein boum de la musique disco, le waacking s’inspire de la gestuelle des grandes divas du cinéma Hollywoodien pour offrir un espace où l’on peut se réinventer et être qui l’on veut, entre libération du corps et affirmation de soi. Caractérisée par ses mouvements de bras rapides, cette danse puissante et féroce consiste à faire ressortir la part d’extravagance enfouie en soi, souvent empreinte d’une énergie communicative. Autrefois confiné aux marges de la société, le waacking s’affirme aujourd’hui sur toutes les scènes avec des artistes comme Princess Madoki, l’une des figures emblématiques de cette culture. Pour la clôture de Karavel, cette dernière – accompagnée par Lynn Diva et Paul de Saint-Paul, acteurs lyonnais du waacking – invite à découvrir son univers avec sa dernière création D.I.S.C.O. ponctuée, en avant-spectacle, de quelques surprises !