
- Lieu
Grande salle
- Durée
01:50
Présentation
Radicalement désespéré, joyeusement sarcastique, le grand auteur autrichien Thomas Bernhard porte un regard au vitriol sur la petitesse de nos vies tragicomiques. Il parle, digresse, n’en finit pas de discourir. Disserte sur la vie, sur l’art. Ainsi que sur le théâtre. Comédien d’État en tournée, Bruscon doit jouer dans une petite bourgade d’à peine trois cents âmes, au fin fond de l’Autriche. Au programme, un de ses propres textes, qui fait sa fierté : une vaste « comédie de l’humanité » courant de César à Churchill, en passant par Napoléon... Mais la salle de danse qu’il a louée est poussiéreuse et humide. Finalement rien ne va. Comme toujours chez Thomas Bernhard, le théâtre est ici l’occasion de récriminations et de ressassements. D’un jaillissement continu de mots qui associe drôlerie et métaphysique du malheur. Pour incarner ce personnage-monstre qu’est Bruscon, Christophe Perton a choisi le grand acteur André Marcon. Nous l’avions accueilli dans La Locandiera et Le Malade imaginaire. Il revient chargé de sa puissance terrienne pour conférer profondeur et cocasserie à ce chant du cygne aux airs d’opérette.
Distribution
En images






La presse en parle
> On rit, on a le cœur serré. Un des plus beaux spectacles que l’on puisse voir si on aime le théâtre. Le Figaroscope > André Marcon porte magistralement ce verbe où le dégoût du monde épouse la rage de l’aimer quand même. Télérama > La présence colossale d’André Marcon prend une dimension falstaffienne tandis que sombre son destin dans une image finale grandiose. L’Express > André Marcon subjugue dans Le Faiseur de théâtre, de Thomas Bernhard. Drôle, féroce, jubilatoire. lefigaro.fr
