
- Lieu
Radiant-Bellevue
- Durée
02:45
Présentation
Il s’agit de l’un des couples les plus célèbres de notre panthéon littéraire. Marguerite Gautier et Armand Duval s’aiment et souffrent dans un spectacle d’Arthur Nauzyciel. Alexandre Dumas fils s’est inspiré de sa propre vie pour écrire, en 1848, La Dame aux camélias. De son amour pour l’une des prostituées les plus en vue de la vie parisienne de l’époque, qui servit de modèle au personnage de Marguerite Gautier. Un an après la mort de sa maîtresse, emportée à l'âge de 23 ans par la tuberculose, l'écrivain relata cette relation, se dépeignant lui-même sous les traits du jeune Armand Duval. Dans une mise en scène entremêlant théâtre et cinéma, Arthur Nauzyciel présente une vision exigeante et sans pathos de cette passion malheureuse. Une vision résolument personnelle qui éclaire la question des relations homme/femme à la lumière des rapports d’oppression et de soumission. Les acteurs débordent les limites du drame sentimental pour accéder aux fulgurances du mythe et de la tragédie.
Distribution
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La presse en parle
> Inspiré par Jean Genêt autant que par Alexandre Dumas fils, Arthur Nauzyciel évacue le romantisme et inscrit La Dame aux camélias dans les limbes sensuels d'un purgatoire sulfureux. Les Inrocks > Dans un bel écrin rouge passion, Arthur Nauzyciel signe une splendide et troublante adaptation de La Dame aux camélias, brûlante de désir et d’intensité. Sceneweb > Pour sa première création au Théâtre national de Bretagne, dont il est le directeur depuis un an, Arthur Nauzyciel devait frapper fort. C’est chose faite. À sa manière : fiévreuse, sensuelle, méditative. Sa mise en scène de La Dame aux camélias, d’Alexandre Dumas fils, dans l’adaptation de Valérie Mréjen, est plus qu’un salut au public de Rennes. C’est un pacte avec la beauté. Le Monde > Convoquant les arts de la scène et du cinéma, Arthur Nauzyciel nous fait redécouvrir La Dame aux camélias [...], dans un judicieux mix de la pièce et du roman de Dumas fils. Un spectacle total, où rayonne Marie-Sophie Ferdane, forcément sublime en Marguerite Gautier. Les Échos
