
- Lieu
Grande salle
- Durée
01:15
Présentation
C’est l’un des grands rendez-vous de la saison : un libre parcours entre théâtre et cinéma, autour d'une interprète d'exception. On connaît bien Opening Night pour le film réalisé par John Cassavetes, en 1977, avec Gena Rowlands. Fasciné par les innombrables perspectives qu’offre le dialogue entre la scène et l'écran, Cyril Teste (déjà venu aux Célestins avec Nobody en 2017 et Festen en 2018) crée aujourd’hui sa propre version d’Opening Night. Une version qui, comme une danse, fait graviter le septième art autour de l’art dramatique, et réciproquement. Vibrante d'intensité, avec une spontanéité saisissante, Isabelle Adjani brouille les frontières entre le rôle et la personne – entre le jeu et le réel. Où finit l'être, où commence l'incarnation ? Le poème qui naît sous nos yeux est comme un autoportrait en forme d'autofiction : un labyrinthe de soi-même où l'artiste se perd et se retrouve.
Distribution
En images






La presse en parle
> En un peu plus d’une heure, par le biais d’une mise en scène extrêmement maîtrisée au sein de laquelle la vidéo vient augmenter l’espace imaginaire du plateau, ce condensé d’Opening Night fait se déployer une succession de jeux de miroirs vertigineux. Se gardant de tout effet, Isabelle Adjani dessine un parcours de retenue, de justesse, d’exigence. Et offre une réponse magistrale à la question de l’intensité et de l’authenticité au théâtre. La Terrasse > Cyril Teste propose, en 1h20, un précipité du film de John Cassavetes en un flot de scènes flashs hypnotiques. Isabelle Adjani se prête avec fougue et générosité au jeu de la star brisée et bravache. Un spectacle en révolution permanente. Les Échos
