
- Horaire(s)
20h
Présentation
Roman phare de la littérature d'anticipation, Fahrenheit 451 marqua profondément plusieurs générations. Il suit le destin de Montag, sorte de pompier chargé de brûler les livres. Fahrenheit 451 est la température d'auto-inflammation du papier, symbole d'une société dans laquelle lire est devenu un crime. Montag va pourtant se soustraire à sa tâche et s'engager dans une action de résistance. Elle fera de lui un paria, fuyant dans un chaos social qui sera peut-être sa seule planche de salut.
Écrit en 1955, le roman déroute par ses intuitions politiques et technologiques. Analysant les mécanismes totalitaires, Ray Bradbury dressait aussi, en filigrane, le portrait d'une Amérique en proie au maccarthysme. Après Bartleby d'Herman Melville, David Géry replonge avec ferveur dans un univers littéraire insolite.
Cette société brûlant tous les livres pour régler le dangereux problème de la liberté de penser, David Géry la montre comme un monde de divertissement et de consommation, rapprochant les visions du roman de dérives actuelles, comme la présence obsédante du commerce, les images qui défilent trop vite ou la télé-réalité devenue une norme.
CONFÉRENCE : samedi 23 mars à 14h30
sur le thème : Le conditionnement des sociétés n'est-il plus que de la science-fiction ? en partenariat avec le CHRD.
Intervenant : Lionel Richard professeur honoraire des Universités, auteur notamment de 3 ouvrages de référence sur l'Allemagne nazie : Le nazisme et la culture et Nazisme et barbarie aux éditions Complexe (Paris), et Goebbels, portrait d'un manipulateur aux éditions André Versaille (Bruxelles/Paris).
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