Sur le plateau de la Grande Salle, les décors de La Chambre de l’écrivain sont en place. Dans cette reconstitution d’un appartement parisien des années 70, rien n’est figé : les murs s’élèvent ou redescendent, créant ainsi de nouveaux espaces. Bibliothèque, chambre, salon, maison de campagne... Les lieux de vie et les temporalités se répondent et s’entremêlent.

Coup d’œil dans l’atelier des Célestins, où sont actuellement confectionnés les costumes de la création de Lucile Lacaze. Pour son adaptation du Mariage de Figaro de Beaumarchais, la metteuse en scène imagine les costumes comme une passerelle entre le passé et le présent. Du vestiaire contemporain aux tenues inspirées de la fin du 18e siècle, les comédien·nes ajouteront une pièce après l’autre, les enfilant successivement, jusqu’à parvenir au costume final. Les costumes doivent permettre des changements rapides par les artistes, les coulisses sont à vue sont sur le plateau. Un travail technique et minutieux est en cours, avant de passer à la chorégraphie des artistes : apprendre à revêtir les costumes dans un laps de temps très court.