Illustration Le Mandat

Le Mandat

  • Théâtre
  • En famille
De
Nicolaï Erdman
Mise en scène
Patrick Pineau / Compagnie Pipo
Avec
François Caron, Ahmed Hammadi Chassin, Marc Jeancourt, Aline Le Berre, Yasmine Modestine, Nadine Moret, Sylvie Orcier, Lauren Pineau-Orcier, Elliot Pineau-Orcier, Patrick Pineau

En 2012, il faisait vibrer les accents généreux de son théâtre de troupe avec Le Suicidé. Patrick Pineau est de retour aux Célestins avec une nouvelle comédie burlesque de Nicolaï Erdman.  

En URSS, sept ans après la chute du tsar, deux familles se débattent pour conserver (ou trouver) leur place dans une société en pleine ébullition. Elles décident d’unir deux de leurs enfants, en chargeant le futur époux d’entrer au Parti communiste. Tout le monde espère qu’il pourra ainsi obtenir le fameux « mandat » susceptible d’assurer la sécurité des deux familles. Créé en 1925 à Moscou, la première pièce de Nicolaï Erdman (1900-1970) use des extravagances de la farce pour raconter le bouleversement d’un monde.
Pour le traducteur André Markowicz,
Le Mandat « est la pièce la plus drôle de tout le répertoire russe ». Une pièce au sein de laquelle se côtoient bourgeois ruinés par la révolution, anciens tsaristes encore riches, communistes de façade et arrivistes de tous bords. Investie par Patrick Pineau, cette suite de situations ubuesques prend corps à travers le théâtre vif et populaire qui fait le succès du metteur en scène. Un théâtre à hauteur d’homme et de femme qui, ici, renvoie dos à dos conservatisme de l’ordre ancien et petite bourgeoisie post-révolutionnaire. 

“Les mandats de quoi ? pour quoi ? Personne ne sait ce que c’est qu’un mandat. Ou pourquoi ça s’appelle comme ça. Le mandat, en fait, c’est un droit à la vie. Une carte du Parti communiste. Parce que la vie ne peut continuer que si l’on détient un communiste dans sa famille. Et comme, n’est-ce pas, un communiste, ça ne se trouve pas obligatoirement sous le pas de n’importe quel cheval, eh bien, il faut trouver le bon, de cheval. Et c’est tout une histoire.”
– André Markowicz, traducteur


Bord de scène  
jeu. 7 mars

  • Création
  • Coproduction
Durée
1 h 50
Lieu
Grande salle
Dates
Prix des places

de 5 à 40 €

+ Détails des tarifs

Informations
  • Dès 14 ans

traduction André Markowicz / dramaturgie Magali Rigaill / lumière Christian Pinaud / son Jean-Philippe François 

Production : Théâtre-Sénart – Scène nationale, Compagnie Pipo
Production déléguée : Théâtre-Sénart – Scène nationale
Coproduction : Célestins – Théâtre de Lyon, Espace des Arts – Scène nationale de Chalon-Sur-Saône, Maison de la Culture de Bourges – Scène nationale, L’Azimut – Antony-Châtenay-Malabry