- De
- Elemawusi Agbedjidji
- Avec
- Gustave Akakpo, Khadija Kouyaté
Entre XVIIIe et XXIe siècles, France et île lointaine, Elemawusi Agbedjidji crée La Chute infinie des soleils. Une fresque qui croise des destinées hors normes et explore les limites de l’espoir.
Perdue dans l’océan Indien, l’île Tromelin est au cœur de La Chute infinie des soleils. Comme l’est la mer qui, en 1761, avale et rejette les corps des passagers de l’Utile, lors du naufrage de la frégate française au large de ce bout de terre désertique.
La catastrophe fait de nombreuses victimes, essentiellement parmi les esclaves malgaches que transporte le navire. Une partie d’entre eux parvient à accoster sur l’île. Deux mois plus tard, les marins français repartent sur une embarcation de fortune, et promettent aux esclaves survivants de revenir les chercher. Les secours arrivent 15 ans plus tard…
L’auteur et metteur en scène Elemawusi Agbedjidji revient à cette histoire à travers le récit d’un étudiant qui, ayant fui la guerre, attend de la France son statut de réfugié. Que peut faire l’humain, lorsqu’il se trouve au milieu de nulle part, au bord du néant ? Au centre d’un espace de jeu à l’équilibre instable, deux comédien·nes interrogent notre capacité à rester debout, torse bombé, face à la fatalité.
“Cela fait 4 018 tombés de soleils dans le lointain depuis que le capitaine s’en est allé sur le dos de l’océan jusqu’à derrière la porte fine de l’horizon. 4 018 jours que l’espoir est né. Aujourd’hui, il s’est consumé dans la courbe infinie des couchers de soleil en même temps que tu quittais, nous quittais…”
– Extrait du texte La Chute infinie des soleils
Bord de scène – rencontre avec les artistes à l’issue du spectacle
mardi 23 janvier