- De
- Abdelwaheb Sefsaf
- Avec
- Fodil Assoul, Lauret Guitton, Lauryne Lopès de Pina, Jean-Baptistne Morrone, Johanna Nizard, Malik Richeux, Abdelwaheb Sefsaf, Simanë Wenethem et Canticum Novum (Emmanuel Bardon, Henri-Charles Caget, Spyridon Halaris, Léa Maquart, Artyom Minasyan, Aliocha Regnard, Gülay Hacer Toruk)
Trois peuples. Trois révoltes. Trois continents. Abdelwaheb Sefsaf rouvre les pages de l’histoire coloniale française et fait de son théâtre musical un remède à nos blessures.
La dernière création de l’auteur, metteur en scène, comédien et chanteur Abdelwaheb Sefsaf s’articule autour de trois révoltes. La révolte des Communards, exilés à vie en Nouvelle-Calédonie, après l’échec de leur soulèvement. La révolte des Berbères, déportés sur le même archipel, après l’insurrection de 1871 en Algérie. La révolte des Kanaks dont le mouvement de libération est écrasé, en 1878, par l’armée de la IIIe République.
Sur un plancher comme un pont de bateau occupant toute la scène, nous partageons le destin de ces insurgé·es. Dans une adresse directe au public, des acteurs-chanteurs portent le récit épique, intime et politique de leurs luttes pour la dignité humaine.
Les musiques du groupe Aligator, interprétées par l’ensemble Canticum Novum, traversent ici les hémisphères pour créer un horizon commun. Ode à la réconciliation, Kaldûn transcende les douleurs de l’exil et revisite une page méconnue de notre histoire. Une page qui fonde, aujourd’hui encore, le socle de notre identité.
“Dans Kaldûn, nous glisserons d’un continent à l’autre et nous parlerons trois langues pour mieux comprendre celle de la révolte. Depuis la Commune de Paris en passant par Bejaïa et la révolte de Mokrani jusqu’à l’insurrection kanak de 1878.”
– Abdelwaheb Sefsaf
🖋️ La presse en parle
“Abdelwaheb Sefsaf offre avec Kaldûn un spectacle de théâtre musical grand format et grand public qui éclaire l’histoire méconnue et passionnante de la colonisation de la Nouvelle Calédonie.” La Terrasse
“Portée par une écriture ciselée, par des chants puissants et un engagement fort et juste de tous ses interprètes, cette fresque très vivante réussit à faire poindre derrière le bagne l’utopie.” Sceneweb