- D’après
- “Le Roman d’un être” de Bernard Noël
- Mise en scène
- Frédéric Leidgens
- Avec
- Sophie Robin, Frédéric Leidgens
Collectif jesuisnoirdemonde
Pendant 45 ans, Roman Opalka a peint des suites de chiffres pour tenter de fixer le mouvement du temps. Un dialogue émouvant entre ce peintre et son ami écrivain Bernard Noël comme une plongée au cœur de la création.
En 2012, après plusieurs ouvrages consacrés à des artistes plasticiens, Bernard Noël publie Le Roman d’un être, série de onze discussions partagées, d’avril 1985 à février 1996, avec Roman Opalka.
Comme le fit à une autre époque Alberto Giacometti avec son ami Jean Genet, le peintre franco-polonais ouvrit son atelier à Bernard Noël, revenant avec lui sur le projet qui l’occupa les 45 dernières années de sa vie : peindre des suites de chiffres blancs (sur des toiles à fond noir, puis de plus en plus clair), afin de fixer le mouvement des minutes, des secondes.
De part et d’autre d’une table, dans un univers de châssis empilés, de projections vidéo, de réflecteurs blancs, de lumières et d’ombres, les comédiens Frédéric Leidgens et Sophie Robin témoignent de la retranscription bouleversante de la parole du peintre, mais aussi de la beauté du regard que porte l’écrivain sur son travail.
À travers mots, pauses, suspensions, silences, deux corps et deux voix entrent dans le mouvement d’une vie et d’une œuvre. Ils partent à la rencontre du temps irréversible.
🖋️ La presse en parle
“Une plongée dans la pensée d’un artiste hors du commun”. Sceneweb
“Frédéric Liegdens signe un spectacle rare à l’instar de son sujet. Chapeau l’artiste !” L’Œil d’Olivier
Spectacle programmé en partenariat les
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