Privés de feuilles les arbres ne bruissent pas

"Sous les phrases très courtes, se nichent l’amitié, la condition sociale modeste. La plus belle promesse de janvier." Le Petit Bulletin

  • Théâtre
De
Magne van den Berg
Mise en scène
Pascale Henry
Avec
Valérie Bauchau, Marie-Sohna Condé

Traduction – Esther Gouarné

Un duo tragi-comique dans lequel les blessures cachées se révèlent. Entre rire et gorge serrée…

Un matin, deux femmes, Dom et Gaby se réveillent devant leur caravane. Ce matin-là un peu plus tôt que d’habitude. Des visiteurs se sont annoncés entre 10h et 17h et il faudra faire bonne impression. Les voilà lancées au saut du lit dans un ballet vestimentaire où taches et accrocs font monter la pression. Dom parle, beaucoup, autant qu’il y a peu de mots chez Gaby.

À l’occasion de la fouille du placard où sont rangés leurs quelques vêtements, la découverte d’une parka oubliée là, va les entrainer dans la remémoration soudaine de l’arrivée de Gaby « comme un cerf renversé par une voiture ». Duo tragi-comique à l’écriture acérée, Privés de feuilles les arbres ne bruissent pas est l’histoire d’une sortie de route, où l’autrice néerlandaise Magne van den Berg, dans une langue à l’apparente trivialité, fait apparaître les veines invisibles de cette relégation sociale et les blessures cachées dans les corps de ces deux héroïnes.

Retranchées au milieu de nulle part Valérie Bauchau et Marie-Sohna Condé donnent naissance à une humanité à la fois mélancolique et rayonnante .C’est l’histoire d’une sortie de route. Mais c’est surtout l’histoire d’une sortie du silence. Comme un pendant féminin et contemporain d’ En attendant Godot.

🖋️ La presse en parle

“[…] On ressort nous-même avec plus d’incertitudes qu’à l’arrivée. De ces incertitudes qui, loin de le paralyser, stimulent l’imaginaire, incitent à la métaphore.” Sceneweb

“Sous les phrases très courtes, se nichent l’amitié, la condition sociale modeste. La plus belle promesse de janvier.” Le Petit Bulletin

“Pascale Henry, s’est adroitement appropriée ce texte découvert à la Mousson d’été en 2020. Sa mise en scène adroite et délicate nous fait entendre une tragédie ou l’humour se glisse entre les mots et les situations. Les deux comédiennes, avec talent et habileté, font merveilleusement frémir cette histoire qui prend à la gorge. C’est beau !” L’Œil d’Olivier

 

Autour du spectacle

  • Bord de scène
    ven. 20 janv. en présence de Magne van den Berg et Pascale Henry

Durée
1 h 10
Lieu
Célestine
Dates
    Prix des places

    De 9 à 26 €

    + Détails des tarifs

    Scénographie – Michel Rose / Costumes – Audrey Vermont / Composition musicale et sonore – Laurent Buisson / Lumière – Michel Gueldry / Régie générale et plateau – Céline Fontaine / Décor réalisé par les ateliers de construction de la Ville de Grenoble

    Production : Les Voisins
    Coproduction : Théâtre des Îlets – Centre dramatique national de Montluçon, TMG – Grenoble

    Compagnie en convention triennale avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la Ville de Grenoble et subventionnée par le ministère de la Culture – DRAC Auvergne-Rhône-Alpes et le Département de l’Isère.
    Pascale Henry est artiste associée au Théâtre des Îlets – Centre dramatique national de Montluçon.
    Texte traduit avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale, et de Dutch Performing Arts.
    La pièce a été sélectionnée dans le cadre du Festival de La Mousson d’été 2020.
    Lecture le 21 juillet 2021 au Festival d’Avignon dans le cadre de la carte blanche à la Maison Antoine-Vitez programmée par les Rencontre(s) d’été de la Chartreuse-CNES de Villeneuve lez Avignon.

    Spectacle créé le 8 décembre 2021 au TMG – Grenoble.