- D’après
- “Édouard II” de Christopher Marlowe
- Mise en scène
- Bruno Geslin
- Avec
- Jacques Allaire, Clément Bertani, Hugo Lecuit, Lionel Codino, Claude Degliame, Julien Ferranti en alternance avec Rodrigo Ferreira, Arnaud Gélis, Guilhem Logerot, Olivier Normand, Luc Tremblais, Alyzée Soudet
Un spectacle dingue, rageux, charnel, incandescent ! Avec cette adaptation d’Édouard II de Marlowe – l’histoire de ce roi d’Angleterre prêt à tout pour régner aux côtés de son amant – B. Geslin signe une mise en scène aux accents queer où tous les rôles sont inversés.
Du feu. De la fumée. Du soufre. Dans cette adaptation d’Édouard II tout n’est que démesure, mystérieux clairs-obscurs et lyrisme exacerbé. Il faut dire que la tragédie de l’auteur élisabéthain Christopher Marlowe (1564-1593) est l’œuvre de tous les superlatifs. Lutte à mort d’un monarque qui veut faire de son amant l’égal des pairs de son royaume, ce spectacle baroque nous immerge dans des tourbillons d’images, de sons et de secousses crépusculaires.
C’est la grande Claude Degliame qui incarne ici le roi ivre d’amour et de pouvoir. Dans cette mise en scène aux accents queer, tous les rôles sont inversés. Les actrices interprètent les personnages masculins et les acteurs les personnages féminins. À la fois conte pastoral, drame historique, poème épique et récit introspectif, Édouard II échappe à toutes les simplifications. Bruno Geslin fait naître un théâtre charnel et incandescent au sein duquel toutes les métamorphoses sont possibles.
🖋️ La presse en parle
“Grand coup de cœur pour un spectacle que nous n’avions pas vu venir, aux Célestins : Le feu, la fumée, le soufre sur fond de guerre de pouvoir et d’amour fou dans le Moyen Âge anglais. Bruno Geslin adapte Marlowe : splendide. ” Le Petit Bulletin
“Un spectacle inscandescent et baroque.” Baz’art
“Les nombreuses fêtes et étranges processions qui rythment Le feu, la fumée, le soufre sont un des plus beaux exemples de cette réussite : par le mélange des genres, par la rencontre du trivial et du sublime qui s’y opère, Bruno Geslin et ses incroyables complices donnent à sentir la question du pouvoir pour mieux la donner à penser. Et à danser.” La Terrasse
“Le recours manifeste à une certaine esthétique gay, des sonorités électro aux néons rouge sang des back-rooms de clubs, sublime avec une vitalité hargneuse le camp des résistants face au dogme puritain, sans nous faire oublier, mémo sous les yeux, que les enjeux de la visibilité homosexuelle n’échappent pas à l’hégémonie masculine.” Mouvement
“Scénographie grand format de toute beauté, large distribution, texte « classique » de Christopher Marlowe, Le feu, la fumée, le souffre mis en scène par Bruno Geslin impressionne et plonge tragédie politique, vanité philosophique et passion fatale dans un grand bain baroque tendance gay.” Sceneweb
“Dans une sarabande jouissive, Bruno Geslin rend grâce à la démesure de Christopher Marlowe et de son Edouard II à l’hédonisme destructeur.” Les Inrocks