Koulounisation

  • Seul en scène
  • Théâtre
De
Salim Djaferi
Avec
Salim Djaferi

“Interférences du langage, emprunts linguistiques, néologismes et interactions subtiles avec le public, sont au cœur de cette performance à l’ironie mordante.” Transfuge


À la manière d’un drôle de conférencier, Salim Djaferi décrypte la langue de la colonisation.

Né de parents issus de l’immigration algérienne, Salim Djaferi se rend en 2018 à Alger pour se documenter sur la colonisation de l’Algérie. Lors de ce voyage, alors qu’il cherchait en vain le rayon Guerre d’Algérie dans une librairie, une vendeuse le dirige vers le rayon Révolution. Prenant conscience de l’importance des mots, l’artiste-chercheur s’est lancé dans une enquête sur leur provenance, leur portée, leur signification… Il présente aujourd’hui cette matière ludique et sensible dans un spectacle aux allures de conférence.
Koulounisation se nourrit de nombreux récits et des mots utilisés pour les raconter. À la croisée du théâtre et des arts plastiques, Salim Djaferi revient avec humour sur son histoire familiale. Il crée aussi des émotions à partir d’objets. Une éponge suspendue à un fil se met par exemple à goutter, imbibée de peinture rouge. L’image se substitue alors au commentaire. Un musée subjectif de la colonisation prend corps devant nous. Nous sommes toutes et tous invités à le visiter, sur le plateau, à l’issue de la représentation.

Spectacle programmé avec  Sens Interdits

 

🖋️ La presse en parle

“Passionné de théâtre documenté qu’il ne cessera de développer, il présente là son premier spectacle en tant que metteur en scène, s’attaquant à un sujet douloureux avec humour et sensibilité.” Le Courrier de l’Atlas

“À la manière d’une conférence gesticulée, presque un TEDx, la voix claire et posée de Salim Djaferi maintient jusqu’au bout la tension entre une forme douce et épurée, et la violence des faits relatés. ” Mouvement

Savante et documentée, la proposition de Salim Djaferi se révèle aussi d’une limpidité absolue, sans rien céder au simplisme. Et sous-tendue d’un humour qui jamais ne l’affaiblit.” La Libre Belgique

“Interférences du langage, emprunts linguistiques, néologismes et interactions subtiles avec le public, sont au cœur de cette performance à l’ironie mordante.” Transfuge

Autour du spectacle

  • Bord de scène
    jeu. 27 oct.
  • Rencontre avec Salim Djaferi et la socio-linguiste Cécile Canut
    dim. 30 oct. à 18h
  • International Belgique
Durée
1 h 10
Lieu
Célestine
Dates
    Prix des places

    De 9 à 26 €

    + Détails des tarifs

    Texte, mise en scène et jeu – Salim Djaferi / Collaborateur artistique – Clément Papachristou / Regard dramaturgique – Adeline Rosenstein / Aide à l’écriture – Marie Alié, Nourredine Ezzaraf / Écriture plateau – Delphine De Baere / Scénographie – Justine Bougerol, Silvio Palomo / Lumière et régie générale – Laurie Fouvet

    Une création de Salim Djaferi, hébergée par Habemus papam, en coproduction avec les Halles de Schaerbeek – Bruxelles, le Rideau de Bruxelles et l’Ancre – Théâtre royal de Charleroi.

    Avec le soutien des bourses d’écriture Claude Étienne et de la SACD, de la Chaufferie Acte1 – Liège, de La Bellone – Bruxelles, du Théâtre des Doms – Avignon, du  Théâtre Episcène – Avignon et de la compagnie Zoo Théâtre, de l’ONDA – Office National de Diffusion Artistique.
    Avec l’aide de la Fédération Wallonie Bruxelles.
    Remerciements à Aristide Bianchi, Camille Louis, Kristof van Hoorde et Yan-Gael Amghar.
    Coréalisation : Festival Sens Interdits, Célestins – Théâtre de Lyon

    Spectacle créé le 6 octobre 2021 aux Halles de Schaerbeek.