Œuvrer son cri

  • Théâtre
Mise en scène
Sacha Ribeiro
Avec
Logan De Carvalho, Camille Davy, Alicia Devidal, Léa Emonet, Marie Menechi, Clément Soumy, Simon Terrenoire, Alice Vannier

Écriture collective

 

INFORMATION : La première représentation du spectacle Œuvrer son cri est reportée au 5 janvier 2022.


Comment se forme-t-on dans la lutte ? Comment produit-elle une énergie vitale ?

S’inspirant de l’occupation des Célestins à laquelle ils ont participé en avril 2016, les membres de la compagnie Courir à la Catastrophe créent une mise en abyme théâtrale interrogeant les liens entre expression artistique et action politique.

S’appuyant sur le réel pour créer des fictions profondément en lien avec nos existences, la compagnie porte un regard à la fois amusé et profond sur le monde dans lequel nous vivons. Un regard tout en distance qui prend le temps d’analyser le champ de nos actions et de nos engagements, mais aussi de nos empêchements, pour transmettre une autre idée de ce que pourraient être la force, la beauté, la réussite.  Dans Œuvrer son cri, un groupe d’artistes occupe un théâtre sur le point d’être démoli. Soucieux d’empêcher cette destruction, la troupe commence à répéter une pièce qui a justement pour sujet leur intrusion. Sous nos yeux, trois temporalités s’entremêlent. On ne sait plus très bien si l’on assiste à une véritable occupation, aux répétitions d’un spectacle ou à ce spectacle lui-même…
Laboratoire théâtral plein de gaieté, la dernière proposition de la compagnie nous amène à envisager comment nous pouvons, au-delà du seul militantisme, remettre du politique au centre de nos vies.


QUINZAINE
Courir à la Catastrophe

« Courir pour ne pas s’enraciner, courir le monde, courir les rues, courir à perdre haleine… Se dépasser, se déborder, se chercher, se tromper, tomber… Au risque, qui court, toujours, d’aller à la catastrophe. »

Tel est le leitmotiv de la jeune compagnie lyonnaise Courir à la Catastrophe, lauréate du Prix Célest’1 en 2019, et mise à l’honneur du 5 au 16 janvier avec trois spectacles à l’affiche dont une création. L’occasion de découvrir le travail de cette compagnie qui s’empare de questions politiques pour créer des œuvres ne nous éloignant pas de la vie mais au contraire, nous y plongeant pleinement, un théâtre qui cherche sans arrêt, qui fouine, qui racle, qui s’essaye à démonter les mécanismes pour comprendre un peu mieux qui nous sommes et ce que nous faisons.

Profitez du Pass Quinzaine Courir à la Catastrophe : un tarif très avantageux de 8 à 13 € la place à partir de 2 spectacles

 

  • Création
  • Coproduction
Durée
1 h 30
Lieu
Célestine
Dates
    Prix des places

    de 10 à 26 €
    Pass Quinzaine Courir à la Catastrophe dès 2 spectacles de 8 à 13 € / place

    + Détails des tarifs

    Scénographie – Camille Davy / Lumière – Clément Soumy / Costumes – Léa Emonet / Vidéo – Jules Bocquet

    Administration, production, diffusion – Jessica Régnier, Olivia Bussy (Les 2 bureaux)

    Production : Compagnie Courir à la Catastrophe
    Coproduction (en cours) : Célestins – Théâtre de Lyon

    Avec le soutien des Ateliers Médicis et du dispositif Création en Cours et de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes

    Merci à Colin, Delphine, Elsa, Gab, Lou, Pablo, Renata, Sylvia et toutes les autres personnes croisées pendant et après les occupations et dont les pensées et les mots ont beaucoup inspirées ce spectacle. Merci à Arthur Amard qui était avec nous au début de cette création et qui a fortement contribué à l’écriture de ce spectacle.

    “En ces temps où le repli sur soi est fortement stimulé, la compagnie de théâtre « Courir à la catastrophe » donne comme signal tout le contraire. « Courez au théâtre ». Et elle a bien raison car elle ne vous fera pas regretter le déplacement. […] Les sept comédiens venus pour la plupart de l’ENSATT ou de la comédie de Saint-Étienne démontrent qu’ils ont un vrai talent collectif, sachant mêler légèreté et propos plus politiques sans ennuyer. Bien au contraire”. France 3 Auvergne-Rhône-Alpes

    “Œuvrer son cri prouve à quel point ses membres savent rire de certaines situations malcommodes, voire dramatiques. Un regard sarcastique, mais tendre, sur eux-mêmes, moteur même de leur création”. Les Trois Coups

    “Tout sonne juste sans en faire trop, et ça fait du bien”. Tribune de Lyon

    Bord de scène
    ven. 7 jan. après la représentation