- D’après
- Johann Sebastian Bach
- Mise en scène
- Katie Mitchell
- Avec
- Elisabeth Boudreault, Fiona McGown, Andrew Henley, Romain Bockler, Philippe Dusigne
Direction musicale – Simon-Pierre Bestion
Extraits des cantates de Johann Sebastian Bach
Violon solo – Katia Viel
Hautbois solo et flûte à bec – Sophie Rebreyend
Violon – Galel Sanchez*
Alto – Christophe Mourault*
Violoncelle – Thomas Guyot*
Contrebasse – Johanna Sans*
Flûte à bec – Ondrej Hanus*
Basson et flûte à bec – Augustin Darco*
Viole de gambe – Lukas Schneider*
Clavecin et orgue – Riho Terajima* (orgue solo et clavecin continuo), Claire Meusnier* (orgue et clavecin continuo)
*Étudiants de la classe de musique ancienne du CNSMD de Lyon (pilotée par Anne Delafosse)
Cette production s’inscrit dans le cadre d’un partenariat pédagogique Opéra de Lyon – Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon
Quatorze ans après sa dernière production aux Célestins (Curlew River de Benjamin Britten, mise en scène d’Olivier Py), l’Opéra de Lyon invite Katie Mitchell, dans le cadre de son festival annuel qui aura pour thème « Secrets de famille ». La célèbre artiste nous propose une œuvre faite d’extraits de cantates méconnues de Bach, une magnifique méditation sur la mort.
Autour de la table à manger familiale, quatre frères et sœurs se retrouvent après la disparition de leur père. Un secret de famille est révélé par l’entremise d’une lettre. Entre sidération, tristesse, colère et résilience, chacun se confronte alors à son rapport à l’enfance au deuil et à la mort. Au long de sa pléthorique carrière, Bach a composé pas moins de 200 cantates. Il n’a en revanche composé aucun opéra, ce à quoi Katie Mitchell remédie avec Nuit funèbre (Trauernacht). La metteuse en scène a recomposé une dramaturgie scénique à partir d’un patchwork musical d’extraits de cantates méconnues. Travaillant sur la psychologie des personnages, cette mise en scène est faite de déplacements millimétrés et de gestes chirurgicaux qui appuient la dimension théâtrale de l’ensemble. L’Opéra de Lyon invite Raphaël Pichon, chef d’orchestre qui a créé ce montage, à transmettre ce spectacle à un jeune chef et une équipe de jeunes interprètes ; cantate profane pour cinq chanteurs et onze instrumentistes, cette nuit funèbre témoigne de la palette d’émotions à l’œuvre chez Bach, entre doute abyssal et réconfort de la foi.