Un soir chez Boris

  • Spectacle
De
Olivier Debelhoir
Avec
Olivier Debelhoir

Boris, il est artiste de cirque. Trappeur des banlieues, amoureux des ours et des chansons d’amour des années 80, il est seul dans sa yourte et plein dans sa tête. Son enjeu : ses jeux. Devant 100 personnes, il tisse ses digressions, ses visions.
Son accordéon, c’est son piment. Ça l’occupe de plus en plus ces derniers temps. Ça l’excite, le multiplie.
En revanche, son looper le pose, le rafraîchit. Il s’invente de l’air.
Le vent se lève dans sa tête et le tient en équilibre.
Cow-boy actuel, funambule de proximité, sa barbe, je me demande bien ce qu’il en est…
Mon ami Boris, c’est l’autre, dans ma tête, peut-être bien celui de la soirée disco, qui toque à la porte du chapiteau mais que je tiens pas tellement à laisser entrer de suite car on est déjà beaucoup trop.

Durée
1 h 00
Lieu
Yourte
Place des Célestins
Dates
    Prix des places

    de 10 à 18 €

    Informations

    Dès 8 ans

    Réserver

    Co‐écrit par Pierre Déaux / Construction Yourte – Olivier Debelhoir et Charles Teillet

    Production déléguée : Les 7 Sœurs
    Aide à la création : Le Carré Magique Lannion Trégor, pôle national des arts du cirque en Bretagne ‐ CIRCa, Auch, Gers, Midi‐ Pyrénées, pôle national des arts du cirque ‐ Pronomade(s) en Haute‐ Garonne, centre national des arts de la rue ‐ la Verrerie d’Alès en Cévennes, pôle national des arts du cirque Languedoc‐ Roussillon ‐ Théâtre Europe, pôle national des arts du cirque méditerranée ‐ Théâtre de Die, le Serre à Barnave ‐ ORPHEON soutenue par la DRAC PACA ‐ le Cheptel Aleïkoum ‐ la Chebaudière ‐ Soutenu par le Conseil Départementale de la Drôme, le Ministère de la culture, DRAC Rhône‐ Alpes

    Avant de se faire voler la vedette dans un final gonflé et savoureux qui finit de donner toute sa densité au spectacle. Le public rit aux éclats, mais certains regards sont émus. Car ce personnage délirant est plus profond qu’il n’y paraît. Boris a beau s’adresser à la foule qui l’entoure, il est définitivement bien seul. La Dépêche

     

    C’est que Boris est un peu dans sa yourte comme dans le ventre de sa mère : il y règne en maître et se complaît dans une naïveté largement influencée par les séries B, les films catastrophes et les westerns spaghettis. Politis

     

    Olivier Debelhoir revisite ainsi de fond en comble l’imagerie du trappeur. Soi-disant à la tête d’une bande de bras cassés perdus dans une montagne, en proie à une invraisemblable hécatombe, son Boris s’agite. Et de la fiction, naît le cirque. La Terrasse

     

    Ce funambule égaré sur le plancher des vaches tient l’équilibre. Et file une ligne artistique d’une grande justesse, sans jamais s’engluer dans le passéisme. Strada

     

    Les agrès sont tout à la fois paroles ou planches et c’est en proportion, sur la performativité du langage, que se niche le cirque. D’une grande sensibilité, remarquablement écrit et truffé de références éclectiques (de Buster Keaton à André Bézu, auteur de À la queuleuleu), cette création apparaît comme une juste suite à son précédent spectacle. Mouvement

     

    Cette histoire ineffable d’une solitude pesante trouve heureusement une issue tout aussi inattendue que la présence d’une yourte dans une salle des fêtes. Une sortie solaire que seule la magie du cirque peut nous offrir. Les Dernières Nouvelles D’Alsace