Un homme en proie à ses fantômes s’éloigne de la rive et s’enfonce alors doucement dans les Limbes.
Dans cette épopée nébuleuse, il rencontre d’irréels spectres, tour à tour méduses malicieuses, âmes vagabondes, doubles mystérieux.
On est embarqué dans un étrange voyage, plongés au cœur d’un conte symbolique peuplé de créatures magiques.
Création – Étienne Saglio / Écriture et regard extérieur – Raphaël Navarro / Écriture – Valentine Losseau / Création lumière – Elsa Revol / Jeu d’acteur – Albin Warette / Composition musicale – Antonio Vivaldi et Oliver Doerell / Costumes – Anna Le Reun
Production : Cie Monstre(s)/Étienne Saglio Coproductions, aides et soutiens : Festival Mettre en scène (structures associées : Théâtre National de Bretagne – Rennes, Le Carré Magique pôle national des arts du cirque – Lannion, Le Grand Logis scène de territoire cirque – Bruz), le TJP CDN d’Alsace en partenariat avec le Maillon Théâtre de Strasbourg, La Brèche pôle national des arts du cirque – Cherbourg, Le CREAC pôle national des arts du cirque Méditerrannée, La Faïencerie Théâtre de Creil, Le Quai – Angers, l’Espace Jéliote – Oloron-Ste-Marie, l’Espace Jean Vilar – Ifs, La Méridienne – Lunéville, l’Estran – Guidel Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication / DGCA et DRAC Bretagne, de la Région Bretagne et de la Ville de Rennes Résidences : Le Grand Logis – Bruz, Le Centre culturel J. Duhamel – Vitré, L’Intervalle – Noyal-sur-Vilaine, La Paillette – Rennes, Le Channel – scène nationale de Calais, L’Estran – Guidel, L’Hectare scène conventionnée – Vendôme, Les Passerelles – Pontault-Combault, La Brèche pôle national des arts du cirque – Cherbourg, Le Théâtre de Laval, Le Carré Magique pôle national des arts du cirque – Lannion
Création les 6/7 novembre 2014 au Carré Magique à Lannion
Sur scène, l’artiste crée des tableaux oniriques baignés dans la grâce et la gravité du Stabat Mater de Vivaldi. Un moment rare et fascinant. Le Parisien
Le “Petit Prince” de l’effet hallucinatoire nous emmène, cinquante minutes durant, dans les coulisses d’un entre-deux-mondes. C’est beau et glaçant. Télérama
Un summum d’étrangeté onirique, méticuleusement réfractaire à toute classification. Libération
Le somptueux Les Limbes d’Étienne Saglio. Drôle de silhouette dégingandée, l’artiste au manteau rouge déploie son long voile blanc et ses jeux d’ombres et de lumières dans un solo splendide, rythmé par Vivaldi. Magique, évidemment. Marianne
Étienne Saglio fait naître comme par enchantement des images fantastiques et envoûtantes, baignées par la musique du Stabat Mater de Vivaldi. Le Monde
En silence ou en musique, sur l’air du magnifique Stabat mater de Vivaldi, l’artiste nous fait valser dans un ballet somptueux mais jamais esthétisant. Le parti pris d’un plateau nu, épuré, ne rend que plus grandiose l’irruption de formes volatiles, mais surtout leur engloutissement quasi instantané dans le sol. Des moments suspendus, éphémères, à la féerie rare. Les Trois Coups.fr