© Elizabeth Carecchio

Célestins > Saison 2017 2018

Le Pas Grand chose

Tentative Pataphysique Ludique

  • Spectacle
De
Johann Le Guillerm / Cirque ici
Avec
Johann Le Guillerm

Une carriole-établi, de multiples tiroirs, des lampes articulées, des caméras … C’est dans ce décor que le génial circassien prend la parole et réalise devant nous, en direct, un mélange d’expériences, d’anecdotes et d’explications aussi diverses qu’absurdes, provoquant d’abord le rire, parfois l’incompréhension, mais invitant quoi qu’il arrive à imaginer d’autres logiques scientifiques. Comment deux chiffres se cachent-ils dans un seul chiffre ? Par quel mystère bananes et pâtes serpentini se mettent-elles à gigoter ? À partir de boucles, de craies et de formes, jouant avec les ombres, Johann Le Guillerm explore le déséquilibre physique mais aussi mental, jusqu’au vertige de la pensée.

Johann Le Guillerm est sorti de la 1ère promotion de l’École nationale supérieure des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne en 1989. Il a côtoyé les troupes Archaos et Dromesko, avant de fonder en 1994 sa propre compagnie (Cirque ici). On l’a vu marcher sur des goulots de bouteilles, surfer sur des échafaudages, faire danser la poussière, étreindre de longues tiges de métal. Ses sculptures, performances et installations, affublées de néologismes (Imaginographes, Architextures, Aalu) ont été récompensées de nombreux prix. Il est aujourd’hui artiste associé du Parc de la Villette.

Durée
1 h 15
Lieu
Grande salle
Dates
    Prix des places

    de 10 à 25 €

    + Détails des tarifs

    Informations

    Dès 12 ans

    Réserver

    Création lumière – Anne Dutoya / Création Sonore – Alexandre Piques / Vidéo graphiste – Christophe Rannou / Costume – Anaïs Abel / Fabrication et construction – Sylvain Ohl Déco, Alexandra Boucan

    Production : Cirque ici
    Coproduction : 2 Pôles Cirque en Normandie -La Brèche à Cherbourg – Cirque-Théâtre d’Elbeuf / Agora – Pôle national des arts du cirque de Boulazac / Archaos – Pôle National des Arts du Cirque Méditerranée / Le Grand T – Théâtre de Loire Atlantique / Le Monfort Paris / Tandem scène nationale / Théâtre de l’Agora – scène nationale d’Evry et de l’Essonne / Les Treize Arches – scène conventionnée de Brive / Le Volcan – Scène nationale du Havre / CREAC – La cité Cirque de Bègles.

    Johann Le Guillerm a été accueilli en résidence d’écriture au Monastère de Saorge dans le cadre de l’opération « Monuments en mouvement » du Centre des monuments nationaux.
    Résidences de création : Théâtre de l’Agora – scène nationale d’Evry et de l’Essonne, Le Channel – scène nationale de Calais, Comédie de Caen – CDN de Normandie, 2 Pôles Cirque en Normandie – La Brèche à Cherbourg – Cirque-Théâtre d’Elbeuf.
    Avec le soutien du Conseil département de l’Essonne.
    La compagnie est subventionnée par le Ministère de la Culture (DGCA et DRAC Ile-de-France), la Région Ile-de-France, la Ville de Paris et l’Institut Français /Ville de Paris.

    C’est décalé, insolite, génial, absurde, complètement imprévisible, mais construit avec une logique désarmante.  Le Figaro

     

    Johann Le Guillerm n’avait pas seulement étudié l’acrobatie, mais aussi le clown. Cette dimension burlesque, inexplorée jusque-là, éclate dans Le Pas Grand Chose : un burlesque à la Buster Keaton, impavide et lunaire, à l’équilibre aussi subtil que ceux auxquels il nous a habitués avec les performances physiques de Secret.  Le Monde

     

    On voit rarement des spectacles aussi rigoureusement menés, même si ce qui s’y passe, est  invraisemblable sur une scène, et donc très vrai, très juste! Il suffit de se laisser embarquer… Quel bonheur scénique ! […] Ce Pas Grand chose est à coup sûr, vous l’aurez compris, un des meilleurs spectacles de ces dernières années: allez-y sans hésiter.  Théâtre du Blog

     

    Après quinze ans d’exploration muette des frontières du cirque, Johann Le Guillerm prend la parole dans une géniale “tentative pataphysique ludique”. Introduction à une pensée des plus singulières, la pièce invite à réinventer le monde à partir de presque rien. Et il le fait bien. » La Terrasse